C’est munie d’une longue expérience (je séchais beaucoup les cours à la fac pour aller jouer au billard) que je suis entrée dans un club de billard.
Et j’ai plutôt eu de la chance pour tout vous dire : cette initiation s’est faite avec le président du club de Ronchin (dans le Nord), master en la matière.
Le palmarès du club de billard de Ronchin, habitué des championnats d’Europe, n’est pas en reste.
En bref, j’étais bien entourée.
D’abord, la découverte du billard
Enfin, des billards. Parce qu’il existe différentes sortes de billards. Parmi les plus répandus, en France tout du moins : le billard américain (ou billard US), le billard anglais (ou blackball), le billard français et le snooker.
Aujourd’hui, nous allons nous pencher sur le billard français (que l’on peut aussi appeler “billard carambole”, c’est plus rigolo). Sa particularité ? Peu de billes (oui, de billes. On joue au billard avec des billes et non des boules) sur la table et pas de “poche” (les trous).*
Objectif : avec la première bille, toucher les deux autres. Ça parait simple ? Essayez pour voir.
Ici, on aura le choix entre des tailles de 3m10, pour les meilleurs joueurs et des tables de 2m60 pour les autres. Le Président soulignera qu’”en Belgique, on trouve des table de 2m40”. Pas parce qu’ils sont moins forts, mais “plus intelligents : quand la table est plus petite, le joueur fait plus de points. C’est plus amusant, et on a plus envie d’y revenir.”
Et c’est vrai, dès les premiers tirs, alors que nous parvenons à jouer quelques coups, nous nous prenons déjà au jeu. Et puis, on est vite rassuré : il y a en fait peu de risque de déchirer le tapis. Car oui, si le tapis est bien tendu,
ça n’arrive pas, à moins de le faire exprès. Alors, un rapide rappel des règles (avec sa bille, il faut toucher les deux autres. Si je touche les deux, je fais un point. Sinon, c’est à l’autre de jouer.), et c’est parti !
Bille au bord du billard. Queue pas trop haute, ni trop basse. Limage (le petit mouvement de va et vient qui précède le coup).
On ne va pas jouer n’importe comment quand même !
Et pour la bonne nouvelle, il faut savoir que « ce que transmet le billard français, c’est aussi la bonne puissance. L’idée est de garder les deux billes proches ».
Donc une fois que je m’en sortirai en billard français, ça devrait aller tout seul pour le billard américain (celui avec le fameux 8 noir).
Le billard, une histoire de mathématiques
« Il faut que tu apprennes à reconnaître les figures semblables. T’es matheuse ou pas ? »
Haha !
Ah, mince, ce n’était pas une vanne. Apparemment, l’idée est de remarquer certaines figures et d’anticiper les angles provoqués par le rebond. Technique ? Oui, un peu, mais très clair quand on nous le montre. Ainsi, l’éternelle question, « A quoi ça sert les maths ? », trouve ici une réponse : « à ne pas tirer pour voir. A savoir que ça ne tapera pas la bille ».
Alors, comme je ne suis pas matheuse mais optimiste, il a évidemment fallu que je tire, pour voir. Parce qu’on sait jamais. Avec un peu de chance… Bien sûr, ça a raté. Mais cela rejoint aussi une autre technique d’apprentissage : faire ses propres erreurs, en tirer une leçon et si possible la retenir. A terme, cela forgera notre jeu… pour, pourquoi pas, jouer à l’expérience ?
Source : DECATHLON
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